Introduction
Si la terre renferme une large diversité de cellules appartenant à différentes espèces, il en existe dont le nombre semble insoupçonnable et étonnant. Du fait de leur multiplication très rapide, les bactéries font partie de ces éléments du vivant qui défient l’imaginable de par leur quantité. En effet, on en dénombre jusqu’à 6 quintillions soit une partie majeure de la biomasse mondiale. Dans le sol et dans l’eau que nous buvons, la numération des bactéries atteint des chiffres de l’ordre du million, respectivement par gramme et par millilitre. De même et sans surprise aucune, l’homme abrite une large diversité de cellules bactériennes qui, de loin, dépassent en nombre les cellules de notre corps (Michel, 2010). Au nombre des bactéries présentes dans notre corps et dans notre habitat, il en existe qui sont inoffensives pendant que d’autres s’avèrent pathogènes. Ces dernières sont responsables de maladies telles que la tuberculose, les infections à salmonelles dont la fièvre typhoïde, les maladies du tube digestif, etc. Dans le cadre de la lutte contre ces bactéries pathogènes, les antibiotiques sont utilisés depuis des années. Ils ont été découvert par Fleming qui a prouvé que la pénicilline est une molécule en mesure de bloquer la prolifération de plusieurs bactéries (Helfand, 1982). Actuellement, plusieurs familles d’antibiotiques existent et aident à lutter contre diverses infections bactériennes. On distingue surtout les Macrolides, les Glycopeptides, les Céphalosporines, les Quinolones et bien d’autres (OMS, 2019). Cependant, depuis plusieurs années, le monde entier est confronté à la malheureuse situation de la résistance des bactéries aux antimicrobiens. Ces derniers se sont avérés de plus en plus inefficaces dans le cadre du traitement de plusieurs infections. L’Organisation Mondiale de la Santé OMS a d’ailleurs identifié la résistance aux antibiotiques comme étant un problème de santé publique dont la résolution implique des investissements à différents niveaux (OMS, 2020b). En 2019, le nombre de décès attribués à ce mal est estimé à près de 5 millions dans le monde impliquant plusieurs agents microbiens et différentes molécules (« Department of Error », 2022). Pour atténuer les cas de décès dus à ce fléau, il importe de mieux connaitre les bactéries multirésistantes présentes dans chaque environnement en vue de rendre plus précise et efficace l’antibiothérapie probabiliste qui constitue généralement le premier recours pour les cliniciens en cas d’infections bactériennes. Se déroulant en milieu hospitalier, la présente étude permettra de mieux apprivoiser les cas de bactériémie multirésistante auxquels sont confrontés le personnel soignant et les patients. Elle vise donc à fournir des données précises sur les bactéries résistantes aux antibiotiques impliquées dans des cas d’infection dans un centre de santé X afin de favoriser des interventions urgentes en cas de future infection et d’aider les acteurs de la santé à disposer de données épidémiologiques précises.
Conclusion
Devenue un problème de santé publique, la résistance des bactéries aux antibiotiques est un sérieux défi pour les pays du monde entier. Même en milieu de soin, les patients et les soignants ne sont pas moins exposés aux désastres de ce mal. Cette étude réalisée avait pour but de mieux connaitre les BMR rencontrées dans des cas d’infections nosocomiales pour de meilleurs traitements et à des fins épidémiologiques. Au total, 55 patients ont été pris……………………………………………………….
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