La médecine est un domaine sur lequel repose la vie de tous. Cependant, à notre ère, elle fait face à de nombreux défis. Ces derniers sont d’ordre scientifiques, éthiques, et même technologiques. Ainsi, il faut reconnaître ces problèmes et les recenser pour pouvoir mettre sur pied des solutions innovantes à long terme. Voici 10 problématiques qui entachent l’avenir de la médecine moderne.
Top 10 problématiques de mémoire en médecine
Quelle est l’impact de la résistance aux antimicrobiens en santé ?
La RAM est la résistance aux antimicrobiens. En effet, les microorganismes pathogènes, dans leur lutte pour survivre, mettent chaque jour en place des mécanismes qui leur permettent de contrecarrer l’action des médicaments dirigés contre eux. La RAM est l’un des défis les plus inquiétants de ce siècle. Les bactéries en particulier ont atteint une résistance exceptionnelle aux antibiotiques. Cet état de chose a vu le jour à cause de l’automédication. Utiliser sans contrôle les antibiotiques pour la protection du bétail favorise aussi la hausse des cas de résistances bactériennes.
La jeunesse doit-elle redouter les maladies chroniques ?
Les pathologies chroniques comme le diabète, les maladies cardiovasculaires et le rhumatisme constituent aujourd’hui le gros lot de la population mondiale. Les jeunes comme les vieux sont tous victimes de cette propagation incontrôlée des pathologies chroniques. De plus, ces maladies, hormis leurs conséquences handicapantes, accélèrent le vieillissement précoce au sein des populations. Sur le plan socio-économique, elles affectent aussi bien les populations que les organisations en place. Enfin, les systèmes de santé en particulier ceux des pays en voie de développement semblent faire du surplace dans la prise en charge efficiente de ces pathologies.
Quel est l’impact de l’accès inégal aux soins de santé au sein des populations ?
Les soins de santé et particulièrement la médecine moderne sont indispensables pour la bonne marche et l’équilibre de nos sociétés. En effet, notre siècle est marqué par l’émergence des pathologies à haut impact d’extermination comme les maladies infectieuses qui rapidement prennent l’aspect de pandémies. Face à cette difficulté croissante, il est essentiel que les populations reçoivent toutes, de manière équitable, les soins de santé appropriés. La problématique d’inégalité d’accès aux soins de santé n’est pas balisée uniquement dans les pays en voie de développement même si très présente. En effet, elle touche aussi les pays développés. Cet état de chose est très nuisible puisqu’il porte atteinte à la santé des populations et stagnent l’éradication d’un large éventail de pathologies.
Quelle place occupe aujourd’hui les troubles de la santé mentale ?
La société moderne est marquée par l’émergence de pathologies sous-estimées. Or ces dernières touchent plus de la moitié des populations, jeunes comme vieilles. En effet, ce sont les troubles de la santé mentale. L’anxiété, la dépression et les troubles bipolaires par exemple handicapent ceux qui en souffrent. Ces difficultés sont observées chez des millions de personnes dans le monde chaque année selon l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). D’un côté, elles ont des conséquences graves sur le bien-être physique, social et professionnel des patients. D’un autre côté, elles font perdre des ressources importantes sur le plan économique. Malheureusement, ces maladies sont négligées dans nos sociétés. A cause de cela, les patients ne peuvent pas recevoir un traitement adapté. Il en est de même pour les maladies neuro dégénératives chez les personnes âgées.
La technologie est elle un allié ou un ennemi de la médecine ?
Les avancées technologiques ont donné un regard nouveau à la médecine moderne. Avec l’aide de ces technologies, la médecine se promet d’être plus rapide et plus précise. Cependant ce sont des outils qui suscitent aussi des questions d’éthique non négligeables. Comment garantir la confidentialité des données de santé traitées par l’IA par exemple ? Peut-on se confier à 100% à la machine face aux interventions qui demandent de l’intuition et de la spontanéité ? Est-il judicieux de confier la vie humaine à une technologie dénuée de sentiments ? Ces multiples interrogations surviennent suite à la montée en flèche des technologies dans le domaine sanitaire. De plus, les prix de ces prestations technologiques risquent d’accentuer ceux liés à la prise en charge des malades. Tout ceci ne fera que renforcer les inégalités d’accès aux soins.
Quelles conclusions faut-il tirer de la gestion des pandémies ?
La crise sanitaire dite COVID-19 a exposé les lacunes des systèmes de santé face aux pandémies. En effet, elle a abordé les problématiques de réactivité du personnel sanitaire, mais aussi les politiques de santé existantes. Elle a aussi mis l’accent sur l’impact des inégalités d’accès aux soins en période critique. De son côté, la recherche scientifique a montré des lacunes insoupçonnées dans le développement des vaccins par exemple. Dans les pays en voie de développement, le constat est dramatique. L’absence de structures sanitaires adaptées et le manque de personnel est criard.
Le cancer est il une menace à redouter ?
Le cancer est une pathologie qui aujourd’hui affecte en masse les populations. Elle est en constante évolution à cause des changements dans l’environnement, l’alimentation et bien d’autres. Très peu de moyens existent pour prendre en charge cette situation, qui inéluctablement conduit à la mort dans la plupart des cas. En ce qui concerne les thérapies existantes, elles ne sont pas accessibles à tous. Trouver une solution miracle à moindre coût est aujourd’hui une préoccupation majeure.
Comment réagir face aux méfiances que suscitent la vaccination ?
La COVID 19 a fait cas de nombreuses lacunes et ravivé de nombreux doutes. En effet, plusieurs populations ont perdu confiance en la vaccination, qui est pourtant une avancée scientifique majeure dans la prise en charge des maladies infectieuses. De plus, cet état de chose est accentué par la désinformation alimentée sur les réseaux sociaux. En effet, les populations voient à travers les vaccins une menace ou un système de contrôle de leur liberté. Malheureusement, cette perte de confiance croissante constitue un véritable défi pour les politiques sanitaires.
Quelle place faut-il accorder à la santé maternelle et infantile en médecine moderne ?
La femme enceinte et l’enfant sont des groupes sociaux classés vulnérables. Par conséquent, l’état de santé de ces derniers doit être une situation qui préoccupe tous les acteurs de la santé. En effet, beaucoup de femmes et d’enfants perdent la vie chaque année à la suite d’hémorragie ou de pré éclampsie. Les inégalités d’accès aux soins se ressentent et augmentent les conséquences liées à ce problème, particulièrement dans les zones où les infrastructures sanitaires sont limitées. En dehors de cela, la malnutrition, les maladies infectieuses et le manque de sensibilisation favorisent la vulnérabilité des mères. Face à cela, les nourrissons ne sont pas épargnés.
Comment peut-on limiter les risques de maladies dues à l’environnement ?
Les actualités telles que le changement climatique, la pollution et l’exposition à des produits chimiques sont aujourd’hui des situations critiques ayant des répercussions directes sur la santé humaine. En effet, elles favorisent l’augmentation des allergies, décuplent le risque de maladies respiratoires, exposent aux cancers et aux maladies cardiovasculaires. Il faut noter que ces pathologies sont exacerbées chez les enfants. Pour lutter contre cet état de chose, il urge de mettre en place des politiques sanitaires efficaces pour protéger les populations.
Conclusion
En dépit des nombreuses découvertes du secteur sanitaire, la médecine moderne fait face à des défis exceptionnels. Certains d’entre eux sont directement liés aux modifications de l’environnement. D’autres, aussi bien sociaux que sanitaires sont pour la plupart accentués par la désinformation et les difficultés d’accès aux soins. La gravité occasionnée par ces facteurs réside non seulement dans leur impact immédiat mais aussi dans leur capacité à freiner le progrès.