
Sophie Delong
Responsable de compte
TABLE DES MATIÈRES
Dans le contexte académique, les sujets pour un mémoire en comptabilité peuvent être des éventualités. Ils abordent certes une réalité mais bascule la réflexion vers des questionnements hypothétiques qui exigent des réponses à travers l’analyse de la réalité et la consultation de la littérature scientifique.
Exemples de sujets de mémoire en comptabilité
Traitement des portefeuilles virtuels dans les états financiers.
Le développement de la technologie a permis une connaissance plus avancée des portefeuilles virtuels. Les flux financiers étant souvent en ligne, on étudie le traitement de ces portefeuilles dans les états financiers. On peut par exemple prendre le cas d’une activité commerciale : gestion financière, état des capitaux,etc.
Secteur à main d’œuvre de forte densité et application de la méthode ABC.
La méthode ABC (Activity Based Costing) en comptabilité est une technique de calcul spécifique. En français, c’est le coût à base d’activités et applicable sur le plan de la main d’œuvre dans le cas où la société fait appel à un nombre considérable de ressources humaines dans le cadre de la réalisation d’un nouveau projet par exemple.
Le basculement vers la digitalisation dans le processus de fonctionnement du service de comptabilité.
Aujourd’hui, on ne peut plus se passer de la digitalisation. Passer par des moyens en ligne pour la comptabilité inclut un changement drastique des façons de travailler. La question peut se poser autour de l’impact de cette conversion et comment revoir les performances des équipes quant à l’acquisition de nouvelles compétences pour mieux maîtriser les outils digitaux.
Risques cybernétiques et évaluation des systèmes informatiques.
Prenons surtout le cas des cabinets de comptabilité qui passent par une digitalisation totale. En audit interne, les procédures varient d’une situation à une autre. Quels facteurs prennent-ils en compte pour écarter les risques cybernétiques et assurer la sécurisation des données sensibles (autant des clients que de la société) ?
Prévention des fraudes comptables.
Ce qui est problématique avec la situation actuelle c’est l’intelligence accrue des fraudeurs. Entre falsification de documents, piratages, surestimation des revenus ou omission d’informations importantes, les techniques de fraudes sont de plus en plus innovantes. Comment alors prévenir ces cas et assurer une sécurité plus optimale ?
L’audit continu comme l’assurance d’une information financière sécurisée et fiable.
Certaines entreprises ne réalisent des audits qu’une ou deux fois par an. Face aux menaces actuelles et aux risques de dysfonctionnement, l’audit continu apparaît comme une option à envisager. Cela permet d’analyser les enjeux des technologies de suivi en temps réel, telles que la blockchain.
Évitement fiscal et mécanisme de transfer pricing.
Les multinationales ont cette manie d’éviter les taxes. Outre les stratégies d’évasion fiscale, elles passent par des moyens que l’on soupçonne rarement. Toutefois le transfer pricing existe. Les multinationales ont compris la différence d’imposition entre les pays ; elles manipulent le transfer des prix pour profiter des avantages fiscaux dans les pays à faible imposition sur les bénéfices.
Éthique et la comptabilité verte.
La comptabilité est également touchée par le mouvement « en faveur de la protection de l’environnement ». On revoit ainsi le plan éthique tout en analysant les normes GRI ou Global Reporting Initiative.
Démocratisation vulgarisée du métier de comptable à cause de la digitalisation.
Un des problèmes avec la digitalisation c’est la vulgarisation des métiers. Avec quelques formations en ligne, des vidéos sur Youtube ou des pseudo-influenceur se proclamant comptable, comment s’assurer de la valeur de ce métier pour une application dans une situation réelle ?
Norme NPLAB et rôle du comptable en cas de blanchiment d’argent.
La norme NPLAB ou Norme Professionnelle de Lutte Anti-Blanchiment revoit en vigueur les engagements du comptable. Les comptables mettent en pratique leur expertise pour le suivi de chaque dossier, s’assurant de la transparence et de la véracité de toutes les informations fournies.
Transparence financière et normes comptables pour le cas des ONG.
La spécificité des ONG c’est leur possibilité d’obtenir des financements divers dans le cadre de leur activité. On étudie ainsi les normes comptables relatives à ces entités associatives et on analyse l’importance de la transparence financière dans la gestion des fonds.
Blockchain : apport en comptabilité.
Les débats fusent autour de l’intérêt réel de la blockchain. Est-ce une vraie innovation en mesure d’apporter des solutions pérennes en comptabilité ou s’agit-il simplement d’un simple outil numérique. Notons que la blockchain protège les données dans le journal comptable. On analyse ainsi la certification des écritures numériques pour évaluer la solvabilité de la blockchain.
Intelligence artificielle vs Intelligence humaine : différence dans la pratique de la comptabilité.
Il est courant maintenant que les humains soient facilement remplacés par les IA. L’étude comparative entre les deux formes d’intelligence met en exergue les caractéristiques de chacun et leurs contributions réelles dans le métier de la comptabilité.
Comptabilité : crise et gestion de la trésorerie.
Les crises comme le Covid 19 bouleversent la trésorerie. Si les services étatiques mettent en place des solutions pratiques (ex : aides financières, reports de charges ou renfort de la trésorerie), il faut aussi tenir compte du rôle du comptable et comment il mette en place des stratégies souples face à la gravité de la situation.
Comptable non diplômé : autodidacte et l’apprentissage par l’expérience.
On revoit ainsi le débat entre le diplômé et le non diplômé. Une grande partie des sociétés et des institutions professionnelles de renoms rejettent souvent les personnes non diplômées. Pourtant certains sont très compétents en étant entièrement autodidacte tout en ayant de solides expériences dans le domaine.
Comptabilisation des actifs immatériels et la problématique de leur volatilité.
Les actifs immatériels sont parfois très instables (par exemple les savoir-faire ou encore les créations intellectuelles). On examine ainsi leur valeur, le coût d’acquisition, l’utilisation sur le long terme. N’oublions pas également que d’un point de vue éthique, ces actifs sont très sensibles.
Secteur de l’agroalimentaire : gestion des coûts et lutte contre le gaspillage.
Le gaspillage génère parfois des pertes conséquentes pour la société. Et ce sujet est d’autant plus complexe dans le contexte de la surproduction et de la surconsommation. Comment alors tenir compte des pertes dans les calculs et gérer les coûts ?
Valorisation des compétences d’un joueur sportif de haut niveau sur le plan comptable.
Revoir les normes concernant les actifs incorporels. Ce n’est pas tant le joueur qui est valorisé mais son talent, ses compétences et son image. Prenez le cas du football européen et considérez les normes IFRS dans les analyses.
La fusion-absorption en comptabilité : comprendre le processus de fonctionnement.
La fusion-absorption est une opportunité pour une société d’augmenter son capital à condition qu’elle soit celle qui absorbe. Mais le sujet se porte surtout sur les complexités rencontrées lors de ce processus surtout dans le cas d’une société physique et société virtuelle.
Limites des IA dans les méthodes d’audit interne en comptabilité.
L’omniprésence de l’IA fait qu’elle soit facilement adoptée par les cabinets de comptabilité. On étudie alors l’intégration de celle-ci et comment elle modifie les méthodes par l’apprentissage automatique et la robotisation des tâches.
Conclusion
Les recherches rigoureuses et l’observation de la réalité ne suffisent pas à déterminer la pertinence d’un sujet. Soyez encadré par des experts et faites appel aux connaissances de votre directeur de mémoire pour qu’il valide ou non votre réflexion.