Le sujet est le point de départ de la rédaction d’un mémoire en droit. Il sert de base, c’est une généralité sur une réalité donnée que l’on va essayer de décortiquer par la suite à travers la problématique. Pour qu’un mémoire soit validé, le sujet doit apporter des solutions ou des contributions utiles dans le domaine du droit. Une raison pour laquelle les superviseurs de mémoire sont pointilleux sur le choix de la thématique.
Pour avoir une idée des attentes académiques sur le choix de votre sujet, inspirez-vous de nos exemples accompagnés d’explications.
Exemples de sujets de mémoire en droit
Condamnation des mineurs criminels : analyse des enjeux moraux et juridiques.
Certains condamnés mineurs sont les auteurs de crimes innommables. Or les lois sont flexibles d’un État à un autre sur leur cas. Nous sommes alors départagés entre les enjeux moraux et juridiques sur le cas de ces enfants mineurs.
Les droits des immigrés à l’étranger : protection juridique.
Ce cas dépend du pays et de l’État. Avec les immigrations en masse, les étrangers ont le droit d’accéder à l’aide juridictionnelle, à la justice, etc. Toutefois, les situations peuvent être problématiques comme le cas des étrangers sans papiers. Le sujet aborde ainsi les interrogations autour des expulsions, d’inclusions et d’accords tacites sur la possibilité des immigrés de rester dans le pays.
L’insertion sociale en prison : le droit des incarcérés.
La prison est connue comme un lieu de punition. Elle constitue toutefois un environnement d’insertion sociale (carcérale). Le prisonnier intègre ainsi une nouvelle société. Le sujet se concentre sur les questions de l’adaptation du prisonnier, à la connaissance de ces droits et si on l’informe desdits droits.
L’acquisition de la propriété par l’effet de la possession.
La possession est un des moyens d’acquérir une propriété en droit. Cela est cadré dans le code civil. Dans ce cadre, le possesseur est ainsi légitimement l’acquéreur, éliminant ainsi le véritable propriétaire. Un cas intéressant sur les droits des acteurs compris dans ce type de situation.
Les servitudes de passage.
Le propriétaire d’un terrain est dans l’obligation d’accepter la servitude de passage si sa propriété est enclavée. C’est-à-dire que c’est une zone de passage par des tiers habitant dans le même quartier. Cela peut être source de problème si la personne ne respecte pas ce droit de passage surtout si les maisons aux alentours ne sont pas desservies par la voie publique.
La propriété en matière de mitoyenneté.
Elle est souvent confondue avec la servitude, pouvant enclencher un malentendu entre les personnes impliquées. La mitoyenneté est imposée, obligatoire dans le cadre du droit de la propriété, impliquant l’installation de clôtures séparatives pour diviser distinctement deux ou plusieurs zones de propriété.
Les phases de consommation d’une infraction.
La constatation réelle de la consommation d’une infraction est méconnue par de nombreuses personnes. Une infraction consommée est qualifiée comme telle selon le degré de gravité de la situation.
Les conflits d’intérêts dans une entreprise.
Dans le domaine professionnel, les conflits d’intérêts génèrent des problèmes de taille impactant directement la société. Les interactions entre intérêt privé et intérêt public peuvent ainsi causer des mésententes et dommages collatéraux. Il est ainsi intéressant de connaître cette notion afin de comprendre les conflits là-dessus.
Le bail emphytéotique.
Ce type de bail concerne spécifiquement l’immobilier. Il s’agit d’un bail de longue durée – de 99 ans – pouvant aller jusqu’à 999 ans dans certains Etats. Étudier ce sujet aide à comprendre les lois encadrant ce bail et dans quelles mesures elles sont bénéfiques sur le long terme.
Accumulation des peines en matière de sanction.
On aborde le cas d’une personne ayant commis plusieurs crimes graves. L’accumulation des peines aborde ainsi deux situations : soit la peine est modérée pour que le criminel puisse la purger, soit la peine est trop longue – au-delà de l’espérance de vie du criminel.
L’évolution des droits de l’homme dans le monde moderne.
Avec les contraintes sociales, morales et la présence écrasante de la technologie, les droits de l’homme s’adaptent à l’évolution de la société et du monde moderne. Ce sujet permet d’effectuer des analyses profondes sur l’impact des changements et de la perception de la modification des droits de l’homme.
Les lois sur la protection des travailleurs à distance.
La délocalisation du travail et le statut de « freelance » remettent en question les lois réellement appliquées sur la protection des travailleurs. Quelles sont ainsi les responsabilités des employeurs et quels sont les droits des travailleurs ?
Les modifications du contrat de travail.
Le contrat de travail est un accord tacite entre l’employeur et l’employé. Après signature, les deux consentent à respecter le contenu dudit contrat. Toutefois, l’employeur ne peut imposer la modification un ou des éléments du contrat.
La place de l’enfant dans le droit international.
Par son statut d’innocent, l’enfant n’est pas toujours en âge de comprendre ses droits. Au niveau international, des lois encadrent les droits de l’enfant, qu’il soit réfugié ou migrant. Un des aspects problématiques de ce sujet peut se rapporter au respect des droits de l’enfant.
Droit civil : les conséquences des nouvelles technologies dans le cadre du respect et de la protection de la vie privée.
Les nouvelles technologiques franchissent la fine barrière du respect de la vie privée avec la mise en place d’un environnement virtuel ouvert aux partages. La situation est ainsi délicate entre le non consentement des partages des données (informations personnelles, photos relayées, etc.) et l’internet qui constitue un terrain problématique pour le droit civil.
La reconnaissance juridique des robots « humanisés ».
La modernisation est accompagnée par la robotisation. Les projets de conception « d’humanoïdes » prennent de l’ampleur. On se pose ainsi des questions sur les statuts de ces robots et dans quel cadre on « peut ou on doit » les accorder une personnalité juridique pour qu’ils soient libres de prendre des décisions par eux-mêmes.
Diffusion d’informations fausses sur les réseaux sociaux et la responsabilité civile.
La responsabilité civile est en charge de réparer les préjudices faites à autrui. Mais là, il s’agit des réseaux sociaux. Entrent en cadre ainsi les lois sur ces crimes/délits en ligne les obligations de la responsabilité civile.
Le droit civil et le droit des animaux.
Le régime du code civil prend en compte seulement les animaux sous l’adoption ou la garde de l’homme. En ce sens, les questions se posent sur le cas des animaux sauvages, ou récemment abandonnés après adoption. Dans quelle mesure l’intervention de l’homme permet d’appliquer le régime du code civil ?
Outrage et irrespect dans le cadre de l’application des droits humains pour le cas des personnes de couleur.
Les questions raciales sont encore des sujets presque tabous dans certains Etats. Or, la violation de leur droit est une situation alarmante de plus en plus notable. On se demande alors dans quel cadre ces lois sont réellement appliquées et le statut racial constitue-t-il toujours un frein dans la liberté de la personne en tant qu’être humain.
Droits des personnes LGBTQ+.
Avec la diversité croissante des identités de genre et des formes d’expression, des questions se posent concernant les droits et la protection des communautés LGBTQ+. On peut prendre l’exemple d’un homme s’identifiant en tant que femme pour participer à une compétition féminine. Peut-on ainsi parler réellement d’un droit à la participation basée sur une auto-proclamation de la liberté de choix de son genre ?
Conclusion
Pour trouver un sujet pertinent, posez-vous la simple question : Quelles contributions réelles et uniques mon sujet peut-il apporter au monde scientifique relatif au domaine du droit ? Le but n’est pas de proposer une thématique complexe mais une qui sait comment aborder un problème de la manière la plus simple possible. Nous recommandons également d’approfondir toujours des recherches pour éviter de fausser les informations et de traiter le sujet sous un mauvais angle.