Chapitre 1 : Comprendre ce qu’est un mémoire universitaire

Il peut paraitre très étonnant ou frustrant de lire un document sur la rédaction du mémoire qui débute par une clarification conceptuelle. En effet, devoir définir cette terminologie peut sembler peu utile, tant il s’agit d’un mot employé par tous et partout. Cependant, vous conviendrez, à la fin de cette clarification, que notre conception du mémoire peut déteindre sinon déteint parfois sur la réussite ou non de l’exercice.

En milieu universitaire, la terminologie “mémoire“ est apparue bien après celle de “thèse“. Comprenez qu’avant la création des premiers et seconds cycles d’études de niveau supérieur, il n’y avait que le mot “thèse“ issu du grec « thesis » (θέσις). Ce mot grec désigne la prise de position par rapport à une idée, à un sujet ; prise de position qui est soutenue par des arguments clairs. Dans le système éducatif, la thèse correspond donc à une telle prise de position dans le cadre de recherches effectuées par rapport à une problématique. Il s’agit d’un contenu suffisamment consistant qui affirme clairement une réalité découverte, une idée nouvelle, une théorie nouvelle. Ce n’est qu’au XXe siècle que le mot “mémoire“ commence à faire irruption pour signifier pratiquement la même chose que la thèse. Toutefois, la différence majeure réside dans le fait que le mémoire présente des faits et procède à des conclusions. Un mémoire ne vise donc pas une invention de concept et ne procède pas à une affirmation claire d’idée nouvelle. En fait, la recherche qui aboutit au mémoire n’est pas aussi poussée que celle effectuée pour une thèse. Plus l’étudiant évolue vers le troisième cycle, plus il s’approprie les outils de recherche. C’est pour cette raison que vous pouvez entendre parler de thèse de Master.

Ainsi, dans son sens actuel, le mémoire traduit ce qu’il signifiait déjà depuis bien longtemps ; depuis le XIIIe siècle. À cette époque, l’utilisation du mot faisait référence à des écrits explicatifs ou argumentatifs qui sont rédigés par rapport à des sujets politiques au départ puis scientifiques avec le temps.

Considérant ces différents faits évoqués, il est utile pour chaque étudiant ou rédacteur de mémoire de garder à l’esprit qu’il procède à un exercice intellectuel. Tout exercice intellectuel mettant en jeu la réflexion, chaque mot et chaque phrase écrite dans un mémoire universitaire devra être réfléchi au préalable. D’ailleurs, il s’agit bien d’un écrit académique qui se veut scientifique. Il se focalise donc sur un objectif précis, suit une méthodologie précise et aboutit à une conclusion précise. Le mémoire n’est donc pas une accumulation d’idées visant à remplir une trentaine de pages. La compréhension de cette réalité est d’autant plus importante qu’il n’est pas rare de constater que des mémoires rédigés ressemblent plus à des romans ou à des livres. Si un romancier s’appuie généralement sur ses idées, ses vécus, ce qu’il a entendu dire ou ce qu’il a lu, tel n’est pas le cas de l’étudiant qui rédige son mémoire. Celui-ci se base davantage sur des faits scientifiques, des recherches préalables, des idées développées par d’autres chercheurs dans leurs travaux.

Ayant conscience de ce qu’est le mémoire de fin d’études, chaque étudiant doit pouvoir se demander quelle est la finalité de ce travail et quel est l’objectif visé par un tel document. Peut-être direz-vous que la finalité évidente du mémoire est qu’il soit soutenu et permette l’obtention de votre diplôme de licence ou de Master. Toutefois, cette finalité n’est pas à confondre avec l’objectif ou les objectifs d’un mémoire. En écrivant votre mémoire, vous avez l’occasion de murir sur un certain nombre d’aspects, de développer divers réflexes, de prouver des compétences acquises et de profiter de bien d’autres avantages. Ce sont là autant de raisons pour lesquelles l’université vous demande de rédiger un mémoire. Ainsi, en suivant de manière rigoureuse les étapes et exigences de rédaction, vous développez plusieurs compétences nouvelles.

En premier lieu, le mémoire de fin d’études est l’occasion pour l’étudiant d’approfondir ses connaissances dans un domaine précis et sur un sujet précis. Vous avez étudié dans un domaine donné pendant plusieurs années. Chaque domaine de formation universitaire comprend des spécialités et chaque spécialité regroupe des sujets qui font objet de discussion et de recherche en science. En écrivant un mémoire, vous en découvrez davantage sur une des spécialités de votre filière de formation et sur un sujet précis. C’est ainsi qu’un étudiant en biologie médicale pourrait en savoir davantage sur les maladies du péril fécal s’il décide de faire ses recherches de mémoire dans une spécialité telle la parasitologie. Aussi, au-delà d’avoir des connaissances nouvelles sur un sujet, la rédaction de votre mémoire vous aide et aide le monde de la recherche à faire le bilan sur l’état actuel des connaissances dans un domaine. En fait, il convient de garder à l’esprit que le mémoire est un travail qui se base sur l’existant. En faisant des recherches dans la littérature récente, vous permettez au lecteur de mettre à jour ses données quant à l’avancement du savoir, des techniques, des concepts, des statistiques, etc.

Par ailleurs, la rédaction de mémoire n’est pas un récit d’histoire dans lequel on se contente de raconter des évènements scientifiques. Ceci étant, vous ne devez pas vous arrêter à l’inventaire des connaissances. Si une question de recherche est énoncée ou une problématique évoquée, l’étape primordiale est de formuler des hypothèses. Dans la démarche de recherche, la formulation des hypothèses est une phase délicate et importante. L’un des objectifs d’un mémoire est donc d’avancer ces hypothèses et de mettre en place une méthodologie. Cette dernière servira à confirmer ou non l’hypothèse en question. C’est dire que le mémoire donne à l’étudiant de contribuer à solutionner une problématique. Par conséquent, le mémoire est aussi l’occasion pour vous de mieux vous approprier la méthodologie de recherche en sciences, dans votre domaine d’étude. Vous aurez peut-être à écrire plusieurs contenus scientifiques dans votre carrière et ceux-ci respectent une démarche donnée. En rédigeant le mémoire, vous vous appropriez cette démarche. Il en est de même pour l’écriture de documents académiques. Le mémoire est un outil parfait qui vous initie à l’écriture scientifique.

Enfin, un des nombreux buts de cette étape de votre parcours d’étudiant est la prise de responsabilité et la gestion de taches. Pendant la période de recherche et de rédaction, vous en venez rapidement à conclure que la rédaction de tout mémoire universitaire est une tâche complexe. Pour y arriver, vous devez vous organiser, mieux vous planifier et gérer plusieurs taches de manière responsable.

Le mémoire de fin d’études n’est donc pas qu’un document écrit pour avoir un diplôme. C’est une école à part entière qui forme à la vie, outille pour amorcer une meilleure carrière et enrichit le spectre de connaissances de tout étudiant. Pour donc réussir cette étape de fin de cycle universitaire, il est important de solliciter l’aide d’un professionnel. La société aideredactionmemoire.fr est l’une des meilleures agences de rédaction de mémoire universitaire qui met à disposition des experts dans chaque domaine d’étude. Vous pouvez donc solliciter cette société pour la réalisation de votre mémoire universitaire.

Vous savez à présent ce qu’est le mémoire de fin d’études et ce que sa rédaction vous apporte en termes de compétences de connaissances. Répondons à présent à l’interrogation suivante : A qui s’adresse le mémoire ?

La première cible d’un mémoire est la plus importante. Il s’agit des membres du jury. Une fois le mémoire rédigé et validé, l’étape suivante est généralement celle de la soutenance (pas obligatoire dans certaines universités). Durant cette épreuve orale qu’est la soutenance, un jury évalue votre travail. Ainsi, le jury du mémoire est la première cible, car c’est elle qui décide de l’acceptation ou non du document soumis.

En effet, cet auditoire spécial est composé d’universitaires et d’experts dans le domaine de compétence dont traite le mémoire. Il serait impossible d’accepter un document comprenant des informations fausses ou falsifiées. De même, veillez à la méthodologie de recherche et au ton du document. Un registre soutenu et un langage respectueux sont indispensables. On ne saurait parler de jury sans évoquer l’établissement de formation de l’étudiant. Chaque université définit des règles de rédaction précises et les transcrit dans un canevas. En tant qu’étudiant, ce canevas est un must-to-read que vous devez avoir avec vous à chaque instant de la rédaction. Notre expérience en matière de rédaction de mémoire prouve qu’une des erreurs les plus courantes des étudiants est celle de vouloir se fier uniquement à des exemplaires de mémoire. Si ceux-ci sont utiles dans la rédaction, ils ne sont pas une garantie, car les exigences évoluent assez rapidement.

En dehors des enseignants composant le jury, le mémoire est à la disposition des professionnels et de vos collègues. Étant formé pour exercer un métier, faites attention à l’image que vous projetez de vous-même. Le mémoire est un miroir qui reflète l’image de son rédacteur, de l’étudiant. Très souvent mis en ligne, il sera consulté par certains employeurs afin d’évaluer ce dont vous êtes capables. De ce fait, évitez l’utilisation des expressions qui semblent peu acceptées dans votre domaine d’étude ; privilégiez le langage technique. Ce style conforte mieux le lecteur dans l’idée que l’étudiant maitrise son sujet et sait de quoi il parle.

Votre mémoire dès qu’il est sur internet ou dans une bibliothèque devient accessible à tout le monde. Nul besoin d’être expert dans le marketing ou dans les sciences infirmières pour lire des mémoires d’étudiants de ces spécialités. L’implication immédiate de cette réalité est que le lecteur lambda doit pouvoir profiter de la lecture du document. Une méthodologie claire avec des objectifs précis et une conclusion bien faite sont les clés pour faire profiter votre document à n’importe quel lecteur. De plus, en fonction du sujet, vous pourrez interpeller le commun des mortels par rapport à une réalité du quotidien. À titre d’exemple, si vous abordez une question de santé, il importe que le lecteur soit orienté par rapport aux implications de votre recherche quant à sa vie, à la gestion de sa santé.